Inscription: Sam Juil 23, 2011 9:35 09 Messages: 328 Localisation: Saint-Cyr sur mer (VAR)
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Bonjour, je suis tombé sur ce petit article qui va réconforter Michel et sa façon de penser sur la philosophie de la MdP.... quoi que... On comprend pourquoi les prix flambent... enfin plutôt pourquoi ils font ce bénéfice.... au détriment du "Collectionneur" "ECONOMIE - L'institution qui jouit du monopole de frappe des euros français vise 25% des exportations mondiales...
Forte de sa bonne santé financière, la Monnaie de Paris voit grand. En 2011, l’institution vieille de 11 siècles, la seule à fabriquer les euros français, a vu son chiffre d’affaires progresser de 6,3% à 159 millions d’euros et même de 57% depuis 2007. A l’époque déficitaire, elle a retrouvé le chemin de la rentabilité. Elle a engrangé l’an dernier des profits de 18 millions d’euros. Une bonne nouvelle pour l’Etat puisque l’entreprise va lui en verser la moitié auquel va s’ajouter un dividende exceptionnel de 37 millions d’euros. «C’est notre meilleure année de tous les temps», s’est félicité son PDG Christophe Beaux mercredi à l’occasion d’un point de presse.
Les pièces de collection ont le vent en poupe
Désormais 70% des revenus, contre 20% il y a encore cinq ans, sont générés par la vente des pièces de collection, qu’elles soient en argent ou surtout en or. Le boom des cours du métal précieux attirent de nombreux investisseurs. Pour preuve, les 10.000 pièces Hercule d’une valeur de 1.000 euros mises en vente vendredi dernier ont été épuisées en 24 heures.
A côté des 68,4 millions d’euros récoltés par la vente de monnaies de collection, l‘entreprise a enregistré une hausse de 59% de ses activités liées à la frappe de monnaie étrangère, pour un total de 18,5 million d’euros, grâce à des contrats avec Oman, le Bangladesh, le Luxembourg ou encore Monaco. En effet, parmi les 40 institutions de frappe dans le monde, seules quatre vendent leur savoir faire à l’étranger. La Monnaie de Paris qui revendique 15% des exportations mondiales derrière la Finlande, le Canada et la Grande-Bretagne prévoit d’augmenter sa part à 25% d’ici 2016. Au-delà des pays francophones, elle entend bien s’attaquer notamment au Moyen-Orient.
10% des pièces courantes disparaissent en France chaque année
Et en 2011, son usine de Pessac (Gironde) a fabriqué 1,25 milliard de pièces dont 1 milliard pour des euros français, le même niveau que l’an dernier. Sur les dix milliards de pièces en circulation dans l’Hexagone, 10% disparaissent chaque année. Si certaines sont perdues, d’autres sont épargnées par les Français ou gardées par les touristes étrangers quand ils rentrent chez eux. Aujourd’hui, une pièce de deux euros est facturée entre 15 et 17 centimes à l’Etat qui empoche la différence.
A l’avenir, la Monnaie de Paris souhaiterait bien lancer une pièce de cinq euros à la place du billet de la même valeur. Une idée dont ne veut pas entendre la Banque de France qui elle fabrique les coupures. Pourtant, les pièces même si elles coûtent plus chères à produire, ont une durée de vie bien supérieure. Selon Christophe Beaux, si les 17 pays de la zone euro venaient à remplacer le billet de cinq euros, ils économiseraient quelques 10 milliards d’euros. Le projet, qui nécessiterait de nombreuses autorisations à l’échelon européen, n’est pas à l’ordre du jour, mais en ces temps de disette budgétaire, il a de quoi faire réfléchir. Mathieu Bruckmüller " Peut-être qu'un "nettoyeur" (modérateur) de forum trouvera une autre place à cet article...
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